ORGANISATION

de la base aux détachements en opérations
en passant par les essais en vol

Il n'est pas facile de trouver une logique de classement des structures de l'Armée de l'Air car notre esprit latin mélangé à un manque de moyens nous ont toujours poussés à être inventifs et à créer les structures les plus variées. Celles-ci mélangent allègrement le territorial et l'opératif. Loin de la rigueur anglosaxonne ce sont tout simplement les structures qui répondaient le mieux, à une période donnée, à un besoin spécifique.
Je n'ai pas pu regrouper les insignes non homologués en structures de temps de paix et structures de théâtres comme dans le chapître thématique car certaines rubriques ont totalement disparu.


BASES AERIENNES:
Avant la 2°guerre mondiale l'armée de l'air compte environ 40 bases principales en métropole et une dizaine en AFN et au Levant. Le Commandant d'une base dispose d'un Bataillon de l'air comprenant : Services administratifs (trésorier, matériel, effectifs, mess) ; Services généraux (transports, sécurité incendie) ; un Parc ; un service mobilisation ; un service médical ; un groupement des moyens d'instruction et de transmissions.(Cette répartition est à peu près celle qui survivra jusqu'à la supression des Moyens généraux dans la récente refonte en SOUTIENS Personnel, Ops et Technique).
Le personnel du bataillon est groupé dans des compagnies, unités administratives élémentaires.

En plus des bases dites principales il existe des bases secondaires et auxiliaires.Les Commandants des bases principales disposent de compagnies et de sections de l'air pour armer ces bases annexes.
Par exemple la base principale de Blida était soutenue par le bataillon de l'air 201 dont la 1°Cie armait Blida et la 2° Cie armait la base secondaire d'Hussein-Dey alors que la 1°Section du bataillon armait quant à elle la base auxiliaire de Sétif.
Il n'y a que peu de bases qui n'ont pas vu leur insigne homologué, peu en métropole et quelques unes en AFN et outre-mer

Pour connaître l'histoire de ces bases aériennes et des quelques non homologués, je ne saurais que trop vous recommander le livre écrit par BERNARD THEVENET et édité par le SHAA. C'est un monument en la matière à consommer sans modération

COMPAGNIES DE L'AIR :
Les insignes des compagnies de l'air telles que décrites dans l'organisation générale ci-dessus ont été intégrées dans les chapîtres bases métropolitaines et hors métro.Elles sont dites de type I et disposent en particulier d'un Parc. Cette répartition respecte en cela l'étude de Mr Bernrd Thevenet publiée par le SHAA EN 2000. Les éléments suivants sont tirés d'une publication du même spécialiste dans la revue Symboles et Traditions.
Les autres compagnies sont prévues par le plan de mobilisation et dites de type II pour celles qui possèdent une section d'éclairage de terrain ou de type III pour les autres. Elles sont mises sur pied pour soutenir les unités aériennes sur des terrains n'ayant pas de bataillon ou de compagnie en temps de paix et s'articulent autour d'un noyau d'active renforcé par des réservistes de trois niveaux. Leurs effectifs sont définis par directive et sont en mai 40 d'environ 125 personnes.
Leur numérotation est une fraction dont le dénominateur est celui du bataillon support. Les numérateurs ont été attribués par série à ces bataillons mais des doublons existent néanmoins.
On a recensé dans les archives 250 Compagnies et leurs emplacements ont beaucoup évolué pendant la drôle de guerre et encore plus rapidement pendant la débâcle. Leur état d'impréparation et leur sous équipement y compris en soutien basique de l'homme sont extrêmes.
C'est dans ces conditions qu'elles affronteront le choc du 10 mai 40 et subiront de très nombreuses pertes.
Quelques unes seulement des 250 Compagnies se doteront d'un insigne pendant la "Drôle de guerre".

COMMANDEMENT :
Ici sont regroupés:
- L'administration centrale, du ministère de la défense à l'Armée de l'Air exeptée la DGA traitée dans la rubrique "essai".
- Les structures territoriales hormis les Bases Aériennes, les Régions, les Commandements Air outre mer eux mêmes chapeautés par les Commandements Interarmées. Y figurent aussi les insignes génériques des FAFL ou les troupes d'occupation.

ESSAIS:
Le titre parle de lui même incluant essais nucléaires, CEAM et CEV.


OPEX:
C'est un groupe qui explose avec des opérations qui se suivent à un rythme important.
Cantonnées à l'Afrique jusqu'aux années 80, j'ai été obligé de les classer géographiquement pour plus de lisibilité .
A noter qu'au début un seul insigne sortait pour l'opération alors qu'aujourd'hui on sait que l'on fait des opérations de longue haleine pour lesquelles on installe des structures completes directement copiées de la métropole. La plus belle démonstration en la matière est le theatre du Kosovo avec la BSVIA de PETROVECH.
Ne sont pas présentés ici les insignes OPEX du Génie de l'Air car ces unités de l'armée de terre pour emploi auprès de l'armée de l'air ont tendance à créer un insigne dès qu'une section est à l'extérieur.
Rassurez vous camarades du Génie de l'Air j'ai regroupé tous vos insignes dans la rubrique : UNITE OPS/GENIE.