LES BASES AERIENNES

Avant la 2°guerre mondiale l'armée de l'air compte environ 40 bases principales en métropole et une dizaine en AFN et au Levant. Le Commandant d'une base dispose d'un Bataillon de l'air comprenant : Services administratifs (trésorier, matériel, effectifs, mess) ; Services généraux (transports, sécurité incendie) ; un Parc ; un service mobilisation ; un service médical ; un groupement des moyens d'instruction et de transmissions.(Cette répartition est à peu près celle qui survivra jusqu'à la supression des Moyens généraux dans la récente refonte en SOUTIENS Personnel, Ops et Technique).
Le personnel du bataillon est groupé dans des compagnies, unités administratives élémentaires.

En plus des bases dites principales il existe des bases secondaires et auxiliaires.Les Commandants des bases principales disposent de compagnies et de sections de l'air pour armer ces bases annexes.
Par exemple la base principale de Blida était soutenue par le bataillon de l'air 201 dont la 1°Cie armait Blida et la 2° Cie armait la base secondaire d'Hussein-Dey alors que la 1°Section du bataillon armait quant à elle la base auxiliaire de Sétif.

COMPAGNIES DE L'AIR :

Les insignes des compagnies de l'air telles que décrites dans l'organisation générale ci-dessus ont été intégrées dans les chapîtres bases métropolitaines et hors métro.Elles sont dites de type I et disposent en particulier d'un Parc. Cette répartition respecte en cela l'étude de Mr Bernrd Thevenet publiée par le SHAA EN 2000. Les éléments suivants sont tirés d'une publication du même spécialiste dans la revue Symboles et Traditions.
Les autres compagnies sont prévues par le plan de mobilisation et dites de type II pour celles qui possèdent une section d'éclairage de terrain ou de type III pour les autres. Elles sont mises sur pied pour soutenir les unités aériennes sur des terrains n'ayant pas de bataillon ou de compagnie en temps de paix et s'articulent autour d'un noyau d'active renforcé par des réservistes de trois niveaux. Leurs effectifs sont définis par directive et sont en mai 40 d'environ 125 personnes.
Leur numérotation est une fraction dont le dénominateur est celui du bataillon support. Les numérateurs ont été attribués par série à ces bataillons mais des doublons existent néanmoins.
On a recensé dans les archives 250 Compagnies et leurs emplacements ont beaucoup évolué pendant la drôle de guerre et encore plus rapidement pendant la débâcle. Leur état d'impréparation et leur sous équipement y compris en soutien basique de l'homme sont extrêmes.
C'est dans ces conditions qu'elles affronteront le choc du 10 mai 40 et subiront de très nombreuses pertes.
Quelques unes seulement des 250 Compagnies se doteront d'un insigne pendant la "Drôle de guerre".

METROPOLE :

Les insignes sont classés par le numéro de Base le plus connu qui lui ait été attribué. Par exemple ne cherchez pas la BA 105 de Lyon Bron dans la série des 101 à 110 car elle est plus connue sous le numero BA 111
J'ai suivi en cela le classement adopté par BERNARD THEVENET dans son livre référence édité par le SHAA.
Pour ne pas avoir de fichier trop grand, j'ai subdivisé par dizaines ou par centaines mais par contre les bases sont triées par ordre alphabétique à l'intérieur des rubriques.
Compliqué ! Mais facile à l'usage; vous verrez.
Ne cherchez pas non plus les PARCS de BASE, je les ai mis dans les unités mécanos car ils n'avaient pas une structure de base aérienne à l'instar des stations radar style SMR.

BASES HORS METROPOLE :

Pas de difficulté à les classer puisque la logique est géographique; c'est pourquoi je n'ai pas créé de rubrique OPEX. Les quelques bases créées pour les besoins des dernieres opérations sont intégrées dans ces rubriques ou dans les structures de commandement (Dét Air Sarajevo) ou intégrées dans les OPEX quand elles sont particulières (BSVIA Petrovech).